Recherches dans le blog du Coteau des lacs

vendredi 27 janvier 2012

Vue de la serre


Au premier plan, les noisetiers de Cayenne (Bombacopsis glabra) qui semblent bien adaptés a notre site
Appelé aussi arbre à pistache, cet arbuste est originaire du nord du Brésil . Son fruit est délicieux. 

ACTIVITE DU JOUR

Mise en andains du fumier de cheval pour compostage.
La température du tas était en moyenne de 47 °. Les différents "âges" de fumier sont mélangés afin de démarrer un processus homogène de fermentation aérobie

jeudi 26 janvier 2012

Article repris : l'arroseur arrosé

L'amarante, plante espiègle

Cette plante est en train de faire tourner les beaux rêves de Monsanto en cauchemars.

Les OGM, pour Monsanto, c'est la réponse absolue à la prédation des insectes.

Pour les écologistes, et pour beaucoup de citoyens responsables, les OGM sont une menace pour l'environnement.

Mais là où tous les militants du monde se cassent les dents contre le puissant loybby OGM, une petite plante fait de la résistance.

L'amarante est une plante bien connue de nos ancêtres, puisque les Incas la considéraient comme une plante sacrée.

Mais pour le lobby OGM, c'est plutôt une « sacrée » plante.

Chaque plante produit environ 12.000 graines par an, et les feuilles contiennent des vitamines A, C et des sels minéraux.

Elle est même plus riche en protéine que le soja, pourtant considéré comme champion en la matière.

Les diététiciens affirment que la protéine de l'amarante est de qualité supérieure à celle du lait de vache.

Ils conseillent d'utiliser les graines moulues d'amarante, mélangées à celle du blé pour faire du pain à qui elles donnent un délicieux goût de noisette.

Mais revenons aux OGM.

La scène du « drame » s'est tenue aux USA, à Macon, en Géorgie.

Un agriculteur remarqua en 2004 que certaines pousses d'amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait généreusement ses plants de soja.

Les champs victimes de cette amarante comportaient une semence qui avait reçu un gène de résistance Roundup.

Depuis cette date, le phénomène s'est étendu à d'autres états : la Caroline du Sud, et du Nord, l'Arkansas, le Tenesse et le Missouri.

Le 25 juillet 2005, the Guardian publiait un article de Paul Brown qui révélait que des gènes modifiés avaient transité vers les plantes naturelles, créant ainsi une graine résistante aux herbicides.

Ce que confirment les experts du CEH (Centre for Ecology and Hydrology), et ce qui contredit les affirmations des pro-OGM qui ont toujours prétendu qu'une hybridation entre une plante génétiquement modifiée, et une plante naturelle était impossible.

Pour le généticien britannique, Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l'agriculture : « il suffit d'un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu'elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme et elle se multiplie rapidement. L'herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosate et d'ammonium a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d'adaptation ».

La seule solution qu'il restait aux agriculteurs était d'arracher les plants d'amarante à la main.

Sauf que cette plante s'enracine très profondément, rendant cette solution quasi impossible à réaliser.

Du coup, les agriculteurs ont renoncé à cet arrachage.

5000 hectares ont été à ce jour purement et simplement abandonnés, et 50.000 autres hectares sont menacés.

Depuis, ils sont de plus en plus nombreux ces agriculteurs américains qui renoncent à utiliser les plants OGM, d'abord parce qu'ils coûtent de plus en plus chers, et que la rentabilité est de mise en agriculture comme ailleurs, et enfin parce que l'efficacité des OGM est contestable au vu de ce qui est en train de se passer.

Pour Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja, à Dudley, Missouri, personne ne demande plus de graines Monsanto, au point que les graines OGM ont purement et simplement disparu de son catalogue.

Pourtant, cela représentait il y a peu 80% de son catalogue.

Il constate que les agriculteurs retournent aujourd'hui à l'agriculture traditionnelle.

Comme le dit Sylvie Simon dans un article à paraître dans la revue « votre santé ».

L'amarante est en quelque sorte un boomerang renvoyé par la nature à Monsanto.

« Elle neutralise le prédateur, et s'installe dans des lieux ou elle pourra nourrir l'humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson, et les hautes terres tropicales et n'a pas de problèmes ni avec les insectes, ni avec les maladies, donc n'aura jamais besoin de produits chimique ».

Les plantes vont-elles réussir là où tous les militants anti OGM du monde ont jusqu'à présent échoué ?

En tout cas, comme disait un vieil ami africain : « Le mensonge donne des fleurs, mais jamais de fruits ».


 

mercredi 25 janvier 2012

Marion fière de son jardin !!!

La culture bio à de moins en moins de secrets pour elle !!!
 
 
Semis du jour :
-  Poivrons,Courges, Coriandre, Concombres semences produites au jardin
-  Pois mangetout et brocolis semences bio commerciales
Repiquages du jour :
-  Salades
-  Tomates
 

lundi 23 janvier 2012

ARTICLE RELAYE

 

Une première victoire de Kokopelli pour la liberté des semences

Devant la Cour de justice européenne, l'avocat général a repris les arguments de l'association Kokopelli en faveur de la liberté du commerce des semences.

Kokopelli - 20 janvier 2012

L'avocat général chargé du dossier Kokopelli devant laCour de Justice de l'Union Européenne a donné aujourd'hui lecture publique de ses conclusions. Nous avons la joie d'annoncer qu'elles nous donnent entièrement raison !

En effet, le magistrat conclut à l'invalidité de l'interdiction de commercialiser des semences d'une variété non inscrite au catalogue officiel, et ce aux motifs que cette interdiction, portée par la législation européenne aussi bien que par la réglementation française, viole le principe de proportionnalité, la liberté d'entreprise, la libre circulation des marchandises, ainsi que le principe de non discrimination. La quasi-totalité de nos arguments ont été retenus !

De plus, l'avocat général n'a pas manqué d'affirmer, au contraire de ce qui était avancé par nos nombreux adversaires (Commission Européenne, Conseil de l'Union Européenne, République Française, Royaume d'Espagne et société Graines Baumaux), que, d'une part, les règles relatives à l'admission des semences au Catalogue Officiel n'ont« aucun rapport avec la santé des plantes », d'autre part, qu' « il appartient aux agriculteurs de décider des variétés qu'ils cultivent », enfin que cette législation limite excessivement le choix des consommateurs qui n'ont « ni accès aux denrées alimentaires ou autres produits issus de variétés qui ne satisfont pas aux critères d'admission, ni la possibilité de cultiver eux-mêmes ces variétés, par exemple dans leur propre jardin ».

De même, l'avocat général rappelle à juste titre que « le fait que les agriculteurs soient cantonnés à des variétés admises réduit la diversité génétique dans les champs Européens ».
Il en conclut logiquement que « les inconvénients de l'interdiction de commercialiser des semences de variétés non admises l'emportent manifestement sur ses avantages. »
Nous sommes extrêmement satisfaits de ces conclusions et nous avons maintenant l'immense espoir que la Cour suive l'avis de son avocat général et vienne enfin mettre un terme au totalitarisme pluri-décennal de la législation sur le commerce des semences.

Pour plus d'information, voir sur le site de la Cour de Justice de l'Union Européenne les conclusions de l'avocat général.

Blanche Magaranos-Rey, Avocate de l'Association Kokopelli.

vendredi 20 janvier 2012

Le pass-bio

L'interview de  JP GABILLARD qui nous explique le fonctionnement de ce nouvel outil de conversion vers le bio mis en œuvre en BRETAGNE. Nous devrions sans doute nous en inspirer en Nouvelle Calédonie ....
 

 

jeudi 19 janvier 2012

ROSE

Notre chef de culture dans son univers. Ici la cueillette des haricots verts
Ses techniques traditionnelles de culture étaient "bio", et il n'a  guère été besoin d'y changer grand chose pour que tout soit fait dans les règles de l'art.
Malgré un Français approximatif, elle à su épauler et conseiller  les nombreux stagiaires venus se former chez nous

lundi 16 janvier 2012

Aujourd'hui, semis d'averrhoa bilimbi en caissettes

Bilimbi (Averrhoa bilimbi L. )

Natif d'Indonésie, le bilimbi est très apprécié dans les zones tropicales .

Arbre au tronc court et peu ramifié, il mesure de 5 à 10 m de haut. Ses branches droites portent des feuilles composées plus grandes que celles du carambolier. Les fleurs, rouge sombre, poussent en bouquet sur le tronc et les vieilles branches. Le fruit ressemble à un petit cornichon. D'abord vert, il prend une coloration jaunâtre voir blanche à maturité puis tombe.

La chair, verte et juteuse, contient de l'acide citrique. Son acidité est telle qu'en Asie, le bilimbi se prépare au vinaigre comme les cornichons ou en condiment (curry, achards). Aux Antilles, il s'utilise à la place du citron dans le blaff, le court bouillon, les sauces à crabe ou à ouassous.

Le bilimbi et la carambole contiennent de l'acide oxalique qui a la propriété d'enlever la rouille des métaux et du linge.

Connaissez vous cette chose ?

Une ponte de mille pattes rouge

Ils auraient pu devenir çà !!!!

mercredi 11 janvier 2012

Discussion autour de l'amendement LITHOTHAME

Comme quoi, rien n'est facile en matière de produits autorisés dans les cahiers des charges .....
 
Bonjour, oui le lithothamne est intéressant par ses propriétés et très largement utilisé, notamment dans les pratiques dites bio.
Malheureusement, et presque paradoxalement, c'est une pratique à maintenant proscrire absolument.
Le lithothamne désigne un ensemble d'algues de la famillle des Lithothamniées (ex : Lithothamnium corallioides, Phymatholithum calcareum), formant dans certaines zones très localisées de l'Atlantique Nord des thalles calcaires à croissance extrèmement lentes, non fixées sur les fonds sous-marins et s'accumulant en bancs formant des biotopes/biocénoses remarquables. (On parle aussi d'accumulations d'algues calcaires rouges corallinacées.).
En France, on l'appelle Maërl. Il en existe des bancs très localisés en Bretagne,dans les zones infralittorales et circalittorales. (Cap Fréhel, Baie de Saint Brieuc, Paimpol (Lost Pic), Baie de la Côte de Granit Rose, notamment au large de Trébeurden, Baie de Morlaix, Plouguerneau, environs de Molène, Rade de Brest (il en reste relativement peu), Camaret, Douarnenez, Sein, Les Glénans, quelques endroits du Golfe du Morbihan ...)
En deux mots, le maerl est l'un des écosystèmes marins les plus diversifiés d'Europe. Mais c'est aussi l'un des plus fragiles.
Il a été traditionnellement exploité depuis plus d'un siècle par les agriculteurs, devenus marins pour l'occasion, qui s'étaient rendu compte des intéressantes propriétés en termes d'apport en magnésium, fer, oligo-éléments. Les aquariophiles savent également peut-être qu'il possède des propriétés de régulation du pH remarquables. Et plein d'autres applications.
Malheureusement le maël est surexploité.
Dans les années 1970/80, cette exploitation est devenue industrielle avec des navires spécialisés, les prélèvements ont pu atteindre jusqu'à 250 000 m3 annuels. En quelques décennies, certains bancs de plusieurs centaines et milliers d'années sont au bord de la disparition.
Quand on considère la croissance extrèmement lente de cette algue (quelques millimètres par an), on n'est pas étonné de savoir que des bancs entiers de maërl ont simplement disparu, épuisés par les prélèvement et la turbidité de l'eau accrue dus aux prélèvements. Ce qui a entrainé la disparition de toutes les espèces inféodées à cette biocénose.
Pour qui aime la mer (et les autres), c'est triste. Il y a des actions en cours, et notamment des arrétés préfectoraux qui vont règlementer tout ça plus fortement (notamment des restrictions fortes sur le banc de maërl des Glénans, début 2010), mais il y a encore beaucoup trop de demande (et notamment venant des pratiques bio) sur les lithothamnes. Bref, pour résumer, il faudra à mon avis trouver une substitution efficace à cette algue calcifiée, et rapidemment. En agriculture bio, il en existe. Autant commencer tout de suite.
Amicalement
Laurent


 
 
 

TRAVAUX DU JOUR AU JARDIN

- Désherbage des planches de salades
- Préparation du sol pour repiquages ( compost , rotavator et façonnage des planches)
- Repiquage de salades et tomates
- Nettoyage de la vigne
- Récolte des asperges et des mangues

vendredi 6 janvier 2012

tournesol-soja

Un petit essai de cette association qui pourrait permettre une alimentation bio aux poulets

jeudi 5 janvier 2012

travaux du jour

Mise au séchage des semences de piments du Chili et des tomates
Travaux :
- Fin du nettoyage de la vigne, taille et palissage
- Désherbages des planches de carottes
- repiquage de tomates ( cornu des andes) et aubergines
- aération du compost
- tonte des allées

un beau pied

L'ylang-ylang semble se plaire à La tamoa !!!!

des mélanges de plantes encore ....

Ici les arachides apportent de l'azote au chou-rave et les œillets d'inde écartent les chrysomèles

quelques associations

Du basilic pour éloigner les insectes des artichaut et des stevias

Un arbre à usages multiples

Selon wilkipedia :

La tradition indienne de l'ayurveda indiquait que les feuilles du Moringa guérissaient plus de 300 maladies.

En Inde, le Moringa est une plante vivrière cultivée pour ses fruits, qui sont mangés cuits et exportés frais ou en conserve. Au Sahel, les feuilles de Moringa oleifera sont consommées comme légumes et celles de Moringa stenopetala constituent le repas de base du peuple Konso en Éthiopie. Des analyses nutritionnelles ont montré que les feuilles de Moringa oleifera sont plus riches en vitamines, minéraux et protéines que la plupart des légumes. Elles contiennent deux fois plus de protéines et de calcium que le lait, autant de potassium que la banane, autant de vitamine A que la carotte, autant de fer que la viande de bœuf ou les lentilles et deux fois plus de vitamine C qu'une orange. Beaucoup de programmes utilisent les feuilles de Moringa oleifera contre la malnutrition et ses maladies associées (cécité, etc.).

Les graines de Moringa contiennent un polyélectrolyte cationique qui a montré son efficacité dans le traitement des eaux (élimination de la turbidité), en remplacement du sulfate d'alumine ou d'autres floculants. L'avantage de l'utilisation de ces graines est double :

  • la substitution de floculants importés par un produit local facilement accessible permet une économie importante de devises pour les pays du Sud,
  • ce floculant, contrairement au sulfate d'alumine, est totalement biodégradable.

On peut également extraire de ses graines une huile alimentaire intéressante, notamment en Afrique où beaucoup de pays manquent d'huiles alimentaires, et une matière première intéressante pour l'industrie cosmétique (savon, parfum). Une utilisation mixte du moringa, pour la production d'huile et d'agent floculant, est possible car le tourteau issu de l'extraction d'huile conserve ses capacités floculantes.

Ses racines servent à produire un condiment alimentaire.

D'autres applications potentielles du moringa, comme son utilisation dans l'alimentation animale, comme hormone de croissance végétale, comme engrais vert, en phytopharmacie ou comme pâte à papier font l'objet de nombreuses recherches.

lundi 2 janvier 2012

Rencontre avec M et Mme VUILLON

Rencontre avec M et Mme VUILLON

Pluies

 Beaucoup de pluies ces derniers jours sur le jardin. Conséquences : envahissement des cultures par les herbes.
On en a profité pour:

- préparer les semences d'oignons rouges de tanna à la conservation (épluchage et tri)
- récupérer les graines de tomates ( cornue des andes, coeur de boeuf, noire de crimée) qui sont maintenant au séchage sur les claies
- trier les  semences de concombres
- rentrer la pompe thermique pour entretien

Travaux du jour au jardin

- pailler les patates douces
- récolter les asperges
- dégager les jacinthes d'eau du captage d'eau
- nettoyage des panneaux solaires de la pompe

Tous les semis ( tomates, salades, concombres, oseille de guinée, gombos) ont bien levés

(pas de sujet)

dimanche 1 janvier 2012

Premiers jours de 2012

Notre exploitation est située à la tamoa, au nord de PAITA en Nouvelle calédonie.
Nous produisons des légumes et des fruits de façon entièrement BIOLOGIQUE, ne faisant appel à aucun intrant chimique (évidemment !) mais aussi à aucun intrant "bio", car nous considérons que ces pratiques mettent en oeuvre des "pesticides", dits "biopesticides" qui restent, pour nous, synonymes de poisons mortels, même si certains cahiers des charges les autorisent. De plus nous considérons aussi que nos pratiques doivent être développées autour des équilibres naturels.
C'est tout le sens de notre démarche
Nous commercialisons nos productions, de manière la plus directe en association avec l'AMAP VERT PANIER,
Une petite partie est commercialisée dans deux magasins "bio"  de Nouméa qui offrent, à notre avis, toutes les garanties de sérieux.
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Nous allons essayer d'être réguliers dans la tenue de ce blog, afin que tous nos "amapiens" puissent suivre les activités du jardin.
Les visites et commentaires des autres personnes intéressées sont, bien sur, les bienvenus


Bonne année à tous
Bloavez mat pour nos compatriotes Bretons