Recherches dans le blog du Coteau des lacs

dimanche 15 juillet 2012

mercredi 4 juillet 2012

Les résultats d'analyses qui n'avaient pas été publiés


Echantillon : 2012_6.2796.1

Sample identification

Identification : Mélange de légumes variés champ Prothais Tamoa

Date de réception : 11/04/2012 Quantité reçue : 1557 g

Received date Received qty Beginning of analysis

Date de début d'analyse : 13/04/2012

Information : (asperges, carottes, navets, persil, fenouil, tomate, aubergines, concombres)

Aucun des paramètres recherchés n'a été détecté supérieur à la limite de quantification.

Anyone of the required parameters has been quantified.

Les paramètres recherchés et non détectés sont les suivants (Inférieurs à la limite de quantification) :

The required and not quantified parameters are the following (Below the determination limit) :

Divers (Others)

PCB28 < 0.01 mg/kg, MOPC 03 PCB52 < 0.01 mg/kg, MOPC 03 PCB101 < 0.01 mg/kg, MOPC 03

PCB118 < 0.01 mg/kg, MOPC 03 PCB138 < 0.01 mg/kg, MOPC 03 PCB153 < 0.01 mg/kg, MOPC 03

PCB180 < 0.01 mg/kg, MOPC 03

Métaux lourds (Heavy metals)

Arsenic < 0.1 mg/kg, M.I. AAS Four *Plomb < 0.02 mg/kg, M.I. AAS Four Mercure < 0.01 mg/kg, M.I. AAS Hyd.

*Cadmium < 0.005 mg/kg, M.I. AAS Four

* : Analyse accréditée par le COFRAC

* : Test covered by accreditation

M.I. : Méthode interne

M.I. : Validated in-house method


Les abeilles de LIFOU

http://bi-ne-drehu.over-blog.com/



mardi 3 juillet 2012

APPEL DE POITIERS - LE TEXTE


Appel de Poitiers - 24 juin 2012

Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d'organisations de la société civile,

réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité » *

lançons un appel solennel à la société tout entière à s'engager de toute

URGENCE POUR SAUVER LA BIODIVERSITÉ !

Le modèle agricole dominant correspond à une très brève période (± 1 siècle) de la longue histoire de l'agriculture

(± 10.000 ans). Il repose sur une vision dans laquelle la terre n'est considérée que comme un support inerte

maintenu sous perfusion par les engrais et les pesticides chimiques, et les écosystèmes comme des ressources à

exploiter et non des organismes vivants dont nous faisons partie.

Ce modèle franchit aujourd'hui un point de non-retour dans la pollution massive, la destruction de la biodiversité

et les atteintes à la santé publique, sur fond d'épuisement des énergies fossiles qui l'ont alimenté.

Cette situation nous contraint à prendre sans délai des mesures d'urgence !

Nous demandons :

1) Pour sauver l'abeille, les autres pollinisateurs et la biodiversité :

 l'interdiction des OGM (dans les champs, dans l'alimentation humaine et animale), à commencer par le

renforcement du moratoire sur le MON 810 ;

 l'interdiction de tous les insecticides néonicotinoïdes et phényles pyrazoles (Cruiser, Gaucho, Régent,…) ;

 le refus de toute ligne directrice européenne qui amoindrirait encore l'évaluation des OGM ;

 l'interdiction des plantes pesticides, en particulier les nouveaux colzas et tournesols mutés pour tolérer les

herbicides inhibiteurs de l'ALS ;

 la refonte totale des procédures d'évaluation des pesticides (AMM,…), s'appuyant sur le rapport de

l'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) préconisant la révision des protocoles d'évaluation des

pesticides sur les abeilles ; notamment en rendant publiques les études de toxicité des firmes qui ne peuvent

en aucun cas être couvertes par le secret industriel ;

 une pénalisation forte de toute pollution et de toute atteinte à la biodiversité, une obligation de réparation

et l'exclusion de toute forme de compensation qui donne un droit à polluer ou à détruire la biodiversité.

2) Pour la reconnaissance des droits des paysans :

 l'interdiction de tout brevet et de toute forme de droit de propriété industrielle sur le vivant (Certification

d'Obtention Végétale de 1991) qui sont les outils de la spéculation financière sur la biodiversité et la nature ;

 l'abrogation de la loi sur les COV de décembre 2011 ;

 l'adoption d'une loi de reconnaissance positive des droits des paysannes et des paysans, des jardiniers et

des artisans semenciers, d'utiliser, resemer, échanger, diffuser leurs semences, et les protéger des

contaminations génétiques et de la biopiraterie ;

 l'accès à la terre et à l'eau, maîtrisé et équitablement réparti, tout en respectant les besoins des milieux

aquatiques.

3) Pour un changement des pratiques agricoles :

 dans le cadre de la PAC, des mesures fortes d'incitation aux pratiques alternatives à l'utilisation des

pesticides, alternatives pour protéger les sols, l'eau, la santé humaine en restaurant la biodiversité ;

 la reconnaissance des alternatives aux pesticides à commencer par l'autorisation immédiate des

Préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP).

La biodiversité : un réservoir de solutions !

La semence est le premier maillon de la chaîne agricole et alimentaire. Les agricultures paysannes et biologiques,

que la société appelle de ses voeux, ne peuvent se satisfaire de semences industrielles ; elles ont besoin de

semences paysannes. Celles-ci donnent un sens au travail des paysans avec le vivant. Elles sont la vie, en

opposition aux technologies de manipulation du vivant. La diversité intravariétale et variétale permet l'adaptation

à la diversité des terroirs, à la variabilité et aux évolutions climatiques à venir.

Les semences paysannes permettent :

· la liberté de choix des paysans et des consommateurs ;

· l'indépendance vis-à-vis de l'agrochimie (engrais, pesticides, semences hybrides F1, OGM) ;

· une meilleure qualité nutritionnelle (antioxydants, oligoéléments,…) et gustative ;

· une réponse par rapport aux problèmes de l'eau, moins de pollution, moins de consommation, moins

d'érosion des sols ;

· une agriculture nourricière assurant la souveraineté alimentaire au Nord comme au Sud.

Nous nous engageons à :

 reprendre notre rôle et nos droits dans l'orientation des choix politiques, car le débat politique

préoccupé exclusivement de la nature ne se soucie pas des questions sociales et économiques, tout comme le

débat politique préoccupé exclusivement de l'économique et du social ne se soucie pas de la nature et la

considère comme une ressource ou un bien librement exploitable ;

 sortir de la société techniciste et productiviste qui permet l'appropriation privée de la nature en

standardisant les produits qui en sont issus ;

 nous réapproprier les droits d'usage collectifs inaliénables à la terre, à l'eau, aux semences, aux

savoirs ;

 respecter et gérer collectivement la biodiversité sauvage et agricole en priorité à l'échelle locale. La

biodiversité sauvage ne doit pas être marchandisée, la biodiversité agricole ne doit pas être standardisée.

C'est un préalable pour construire la souveraineté alimentaire.

 remettre les savoirs et les savoir-faire populaires et professionnels au même niveau de légitimité

que les savoirs scientifiques ;

 respecter l'expression citoyenne et le débat contradictoire ;

 refuser les accords publics-privés, qui pervertissent la recherche publique, pour la remettre à sa place au

sein de la société ;

 nous réapproprier une éthique sociale et de la nature ; nous approprier un nouveau paradigme global

qui replace l'être humain au coeur de la nature et non plus au-dessus, notamment dans le cadre d'une

recherche citoyenne basée sur l'intérêt commun.

Un autre monde n'est pas seulement possible, il est indispensable !

Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d'organisations de la société civile,

réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité »,

nous le construisons ensemble immédiatement !

appel de Poitiers