Exploitation biologique en Nouvelle Calédonie (société civile agricole) - Labellisée selon la norme BIOPASIFIKA reconnue par l'IFOAM Productions: maraichage, produits tropicaux, raisin de table,asperges, fruits tropicaux, fourrage
Recherches dans le blog du Coteau des lacs
lundi 31 décembre 2012
Floraison
Le fruit qui se consomme nature, cuit ou en confiture possède une saveur sucrée, acidulée rappelant le goût du litchi
vendredi 16 novembre 2012
samedi 3 novembre 2012
vendredi 2 novembre 2012
jeudi 1 novembre 2012
jeudi 25 octobre 2012
Le message de la famille VUILLON suite à l'émission télé sur l'amap VERT PANIER
Bonjour Jean-Jacques,
Toutes nos félicitations à Marion mais aussi à toute votre famille.
Marion est sereine, sure d'elle, ayant parfaitement compris le concept des AMAP.
Un rayon de soleil pour notre entrée dans l'hiver...
Amitiés
Daniel et Denise
Denise VUILLON
Tél. 04 94 30 03 13
Port. 06 85 66 92 43
AMAP
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Le Blog
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CREAMAP
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vendredi 12 octobre 2012
OIGNONS
Production des semences d'oignons verts pour les prochaines saisons. Et que personne ne vienne nous interdire celà !!!!
AFFAIRE DE FAMILLE
SILENCE ON TOURNE !!!
Prise des plans par René MOLE , devant illustrer la prochaine émission télé "INVITEZ QUI VOUS VOULEZ" Marion et ses invités nous parlerons de l'AMAP vert panier
mercredi 26 septembre 2012
Réservation d'hôtel
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dimanche 19 août 2012
dimanche 15 juillet 2012
UN SITE
Site sur les variétés de tomates ainsi qu' un calendrier lunaire sympa
http://tomodori.com/8noschoix/ephemeride.php
mercredi 4 juillet 2012
Les résultats d'analyses qui n'avaient pas été publiés
Echantillon : 2012_6.2796.1
Sample identification
Identification : Mélange de légumes variés champ Prothais Tamoa
Date de réception : 11/04/2012 Quantité reçue : 1557 g
Received date Received qty Beginning of analysis
Date de début d'analyse : 13/04/2012
Information : (asperges, carottes, navets, persil, fenouil, tomate, aubergines, concombres)
Aucun des paramètres recherchés n'a été détecté supérieur à la limite de quantification.
Anyone of the required parameters has been quantified.
Les paramètres recherchés et non détectés sont les suivants (Inférieurs à la limite de quantification) :
The required and not quantified parameters are the following (Below the determination limit) :
Divers (Others)
PCB28 < 0.01 mg/kg, MOPC 03 PCB52 < 0.01 mg/kg, MOPC 03 PCB101 < 0.01 mg/kg, MOPC 03
PCB118 < 0.01 mg/kg, MOPC 03 PCB138 < 0.01 mg/kg, MOPC 03 PCB153 < 0.01 mg/kg, MOPC 03
PCB180 < 0.01 mg/kg, MOPC 03
Métaux lourds (Heavy metals)
Arsenic < 0.1 mg/kg, M.I. AAS Four *Plomb < 0.02 mg/kg, M.I. AAS Four Mercure < 0.01 mg/kg, M.I. AAS Hyd.
*Cadmium < 0.005 mg/kg, M.I. AAS Four
* : Analyse accréditée par le COFRAC
* : Test covered by accreditation
M.I. : Méthode interne
M.I. : Validated in-house method
mardi 3 juillet 2012
APPEL DE POITIERS - LE TEXTE
Appel de Poitiers - 24 juin 2012
Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d'organisations de la société civile,
réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité » *
lançons un appel solennel à la société tout entière à s'engager de toute
URGENCE POUR SAUVER LA BIODIVERSITÉ !
Le modèle agricole dominant correspond à une très brève période (± 1 siècle) de la longue histoire de l'agriculture
(± 10.000 ans). Il repose sur une vision dans laquelle la terre n'est considérée que comme un support inerte
maintenu sous perfusion par les engrais et les pesticides chimiques, et les écosystèmes comme des ressources à
exploiter et non des organismes vivants dont nous faisons partie.
Ce modèle franchit aujourd'hui un point de non-retour dans la pollution massive, la destruction de la biodiversité
et les atteintes à la santé publique, sur fond d'épuisement des énergies fossiles qui l'ont alimenté.
Cette situation nous contraint à prendre sans délai des mesures d'urgence !
Nous demandons :
1) Pour sauver l'abeille, les autres pollinisateurs et la biodiversité :
l'interdiction des OGM (dans les champs, dans l'alimentation humaine et animale), à commencer par le
renforcement du moratoire sur le MON 810 ;
l'interdiction de tous les insecticides néonicotinoïdes et phényles pyrazoles (Cruiser, Gaucho, Régent,…) ;
le refus de toute ligne directrice européenne qui amoindrirait encore l'évaluation des OGM ;
l'interdiction des plantes pesticides, en particulier les nouveaux colzas et tournesols mutés pour tolérer les
herbicides inhibiteurs de l'ALS ;
la refonte totale des procédures d'évaluation des pesticides (AMM,…), s'appuyant sur le rapport de
l'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) préconisant la révision des protocoles d'évaluation des
pesticides sur les abeilles ; notamment en rendant publiques les études de toxicité des firmes qui ne peuvent
en aucun cas être couvertes par le secret industriel ;
une pénalisation forte de toute pollution et de toute atteinte à la biodiversité, une obligation de réparation
et l'exclusion de toute forme de compensation qui donne un droit à polluer ou à détruire la biodiversité.
2) Pour la reconnaissance des droits des paysans :
l'interdiction de tout brevet et de toute forme de droit de propriété industrielle sur le vivant (Certification
d'Obtention Végétale de 1991) qui sont les outils de la spéculation financière sur la biodiversité et la nature ;
l'abrogation de la loi sur les COV de décembre 2011 ;
l'adoption d'une loi de reconnaissance positive des droits des paysannes et des paysans, des jardiniers et
des artisans semenciers, d'utiliser, resemer, échanger, diffuser leurs semences, et les protéger des
contaminations génétiques et de la biopiraterie ;
l'accès à la terre et à l'eau, maîtrisé et équitablement réparti, tout en respectant les besoins des milieux
aquatiques.
3) Pour un changement des pratiques agricoles :
dans le cadre de la PAC, des mesures fortes d'incitation aux pratiques alternatives à l'utilisation des
pesticides, alternatives pour protéger les sols, l'eau, la santé humaine en restaurant la biodiversité ;
la reconnaissance des alternatives aux pesticides à commencer par l'autorisation immédiate des
Préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP).
La biodiversité : un réservoir de solutions !
La semence est le premier maillon de la chaîne agricole et alimentaire. Les agricultures paysannes et biologiques,
que la société appelle de ses voeux, ne peuvent se satisfaire de semences industrielles ; elles ont besoin de
semences paysannes. Celles-ci donnent un sens au travail des paysans avec le vivant. Elles sont la vie, en
opposition aux technologies de manipulation du vivant. La diversité intravariétale et variétale permet l'adaptation
à la diversité des terroirs, à la variabilité et aux évolutions climatiques à venir.
Les semences paysannes permettent :
· la liberté de choix des paysans et des consommateurs ;
· l'indépendance vis-à-vis de l'agrochimie (engrais, pesticides, semences hybrides F1, OGM) ;
· une meilleure qualité nutritionnelle (antioxydants, oligoéléments,…) et gustative ;
· une réponse par rapport aux problèmes de l'eau, moins de pollution, moins de consommation, moins
d'érosion des sols ;
· une agriculture nourricière assurant la souveraineté alimentaire au Nord comme au Sud.
Nous nous engageons à :
reprendre notre rôle et nos droits dans l'orientation des choix politiques, car le débat politique
préoccupé exclusivement de la nature ne se soucie pas des questions sociales et économiques, tout comme le
débat politique préoccupé exclusivement de l'économique et du social ne se soucie pas de la nature et la
considère comme une ressource ou un bien librement exploitable ;
sortir de la société techniciste et productiviste qui permet l'appropriation privée de la nature en
standardisant les produits qui en sont issus ;
nous réapproprier les droits d'usage collectifs inaliénables à la terre, à l'eau, aux semences, aux
savoirs ;
respecter et gérer collectivement la biodiversité sauvage et agricole en priorité à l'échelle locale. La
biodiversité sauvage ne doit pas être marchandisée, la biodiversité agricole ne doit pas être standardisée.
C'est un préalable pour construire la souveraineté alimentaire.
remettre les savoirs et les savoir-faire populaires et professionnels au même niveau de légitimité
que les savoirs scientifiques ;
respecter l'expression citoyenne et le débat contradictoire ;
refuser les accords publics-privés, qui pervertissent la recherche publique, pour la remettre à sa place au
sein de la société ;
nous réapproprier une éthique sociale et de la nature ; nous approprier un nouveau paradigme global
qui replace l'être humain au coeur de la nature et non plus au-dessus, notamment dans le cadre d'une
recherche citoyenne basée sur l'intérêt commun.
Un autre monde n'est pas seulement possible, il est indispensable !
Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d'organisations de la société civile,
réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité »,
nous le construisons ensemble immédiatement !
jeudi 21 juin 2012
mercredi 30 mai 2012
De la salade
Belles planches de succulentes salades
Et un lien vers un blog de la Réunion: http://www.leguidedelabio-reunion.net/
samedi 12 mai 2012
jeudi 26 avril 2012
RESULTATS ANALYSES
A la demande du groupe local grand sud de l'association BIOCALEDONIA, ainsi que des membres de l'association environnementale EPLP, des analyses "métaux lourds" avaient été demandées sur nos légumes. Ceci devant la crainte de voir les amendements "poudre d'os", essayés il y a 3 ans, avoir eu une action sur ces teneurs !!
Le résultat est clair!!! Cela nous fait evidemment plaisir de voir que les doutes sur la qualité de nos légumes, ainsi que sur nos pratiques, soient effacés .
Reste à savoir si ces amendements à action trés interressante, pourront être autorisés en culture bio en Nouvelle Calédonie comme dans tous les autres cahiers des charges
jeudi 12 avril 2012
Fwd: 17 avril France 2 à 23h : La mort est dans le pré
sur France 2 car il y aura un "avant" et un "après" le film "La mort est
dans le pré" dont voici la bande annonce :
http://www.youtube.com/watch?v=U3Ezfjz0xvA
Tous ceux qui l'ont vu lors du congrès sur les pesticides qui s'est
tenu récemment au Sénat disent que plus rien ne pourra être comme avant
après sa diffusion.
Faites circuler ce message le plus possible, principalement aux
agriculteurs que vous avez dans votre entourage car ce sont eux les
premières victimes des saloperies avec lesquelles ils travaillent. Ce ne
sera pas facile pour eux d'accepter ce qui est dit et montré, mais cela
leur sauvera peut-être la vie et celle de leur famille.
Pesticides : Agriculteurs en danger de mort
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mercredi 4 avril 2012
LES SEMIS EFFECTUES
samedi 31 mars 2012
Les mésaventures de la météo
Comme tout le monde, nous avons eu à souffrir des fortes pluies de ces dernières semaines.
Celà fait partie de la vie d'un cultivateur. En production bio, les conséquences sont encore plus visibles mais il faut simplement avoir la sagesse d'attendre.
C'est dans ces instants que la solidarité d'une amap devrait donner du baume au coeur de l'agriculteur .....
dimanche 11 mars 2012
lundi 5 mars 2012
Le dock
samedi 18 février 2012
mercredi 15 février 2012
le jatropha planté en brise vents
lundi 13 février 2012
mercredi 1 février 2012
UTILISATION DU MARC DE CAFE
vendredi 27 janvier 2012
Vue de la serre
Au premier plan, les noisetiers de Cayenne (Bombacopsis glabra) qui semblent bien adaptés a notre site
ACTIVITE DU JOUR
jeudi 26 janvier 2012
Article repris : l'arroseur arrosé
L'amarante, plante espiègle
Cette plante est en train de faire tourner les beaux rêves de Monsanto en cauchemars.
Les OGM, pour Monsanto, c'est la réponse absolue à la prédation des insectes.
Pour les écologistes, et pour beaucoup de citoyens responsables, les OGM sont une menace pour l'environnement.
Mais là où tous les militants du monde se cassent les dents contre le puissant loybby OGM, une petite plante fait de la résistance.
L'amarante est une plante bien connue de nos ancêtres, puisque les Incas la considéraient comme une plante sacrée.
Mais pour le lobby OGM, c'est plutôt une « sacrée » plante.
Chaque plante produit environ 12.000 graines par an, et les feuilles contiennent des vitamines A, C et des sels minéraux.
Elle est même plus riche en protéine que le soja, pourtant considéré comme champion en la matière.
Les diététiciens affirment que la protéine de l'amarante est de qualité supérieure à celle du lait de vache.
Ils conseillent d'utiliser les graines moulues d'amarante, mélangées à celle du blé pour faire du pain à qui elles donnent un délicieux goût de noisette.
Mais revenons aux OGM.
La scène du « drame » s'est tenue aux USA, à Macon, en Géorgie.
Un agriculteur remarqua en 2004 que certaines pousses d'amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait généreusement ses plants de soja.
Les champs victimes de cette amarante comportaient une semence qui avait reçu un gène de résistance Roundup.
Depuis cette date, le phénomène s'est étendu à d'autres états : la Caroline du Sud, et du Nord, l'Arkansas, le Tenesse et le Missouri.
Le 25 juillet 2005, the Guardian publiait un article de Paul Brown qui révélait que des gènes modifiés avaient transité vers les plantes naturelles, créant ainsi une graine résistante aux herbicides.
Ce que confirment les experts du CEH (Centre for Ecology and Hydrology), et ce qui contredit les affirmations des pro-OGM qui ont toujours prétendu qu'une hybridation entre une plante génétiquement modifiée, et une plante naturelle était impossible.
Pour le généticien britannique, Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l'agriculture : « il suffit d'un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu'elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme et elle se multiplie rapidement. L'herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosate et d'ammonium a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d'adaptation ».
La seule solution qu'il restait aux agriculteurs était d'arracher les plants d'amarante à la main.
Sauf que cette plante s'enracine très profondément, rendant cette solution quasi impossible à réaliser.
Du coup, les agriculteurs ont renoncé à cet arrachage.
5000 hectares ont été à ce jour purement et simplement abandonnés, et 50.000 autres hectares sont menacés.
Depuis, ils sont de plus en plus nombreux ces agriculteurs américains qui renoncent à utiliser les plants OGM, d'abord parce qu'ils coûtent de plus en plus chers, et que la rentabilité est de mise en agriculture comme ailleurs, et enfin parce que l'efficacité des OGM est contestable au vu de ce qui est en train de se passer.
Pour Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja, à Dudley, Missouri, personne ne demande plus de graines Monsanto, au point que les graines OGM ont purement et simplement disparu de son catalogue.
Pourtant, cela représentait il y a peu 80% de son catalogue.
Il constate que les agriculteurs retournent aujourd'hui à l'agriculture traditionnelle.
Comme le dit Sylvie Simon dans un article à paraître dans la revue « votre santé ».
L'amarante est en quelque sorte un boomerang renvoyé par la nature à Monsanto.
« Elle neutralise le prédateur, et s'installe dans des lieux ou elle pourra nourrir l'humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson, et les hautes terres tropicales et n'a pas de problèmes ni avec les insectes, ni avec les maladies, donc n'aura jamais besoin de produits chimique ».
Les plantes vont-elles réussir là où tous les militants anti OGM du monde ont jusqu'à présent échoué ?
En tout cas, comme disait un vieil ami africain : « Le mensonge donne des fleurs, mais jamais de fruits ».
mercredi 25 janvier 2012
Marion fière de son jardin !!!
lundi 23 janvier 2012
ARTICLE RELAYE
Une première victoire de Kokopelli pour la liberté des semences
Devant la Cour de justice européenne, l'avocat général a repris les arguments de l'association Kokopelli en faveur de la liberté du commerce des semences.
Kokopelli - 20 janvier 2012
L'avocat général chargé du dossier Kokopelli devant laCour de Justice de l'Union Européenne a donné aujourd'hui lecture publique de ses conclusions. Nous avons la joie d'annoncer qu'elles nous donnent entièrement raison !
En effet, le magistrat conclut à l'invalidité de l'interdiction de commercialiser des semences d'une variété non inscrite au catalogue officiel, et ce aux motifs que cette interdiction, portée par la législation européenne aussi bien que par la réglementation française, viole le principe de proportionnalité, la liberté d'entreprise, la libre circulation des marchandises, ainsi que le principe de non discrimination. La quasi-totalité de nos arguments ont été retenus !
De plus, l'avocat général n'a pas manqué d'affirmer, au contraire de ce qui était avancé par nos nombreux adversaires (Commission Européenne, Conseil de l'Union Européenne, République Française, Royaume d'Espagne et société Graines Baumaux), que, d'une part, les règles relatives à l'admission des semences au Catalogue Officiel n'ont« aucun rapport avec la santé des plantes », d'autre part, qu' « il appartient aux agriculteurs de décider des variétés qu'ils cultivent », enfin que cette législation limite excessivement le choix des consommateurs qui n'ont « ni accès aux denrées alimentaires ou autres produits issus de variétés qui ne satisfont pas aux critères d'admission, ni la possibilité de cultiver eux-mêmes ces variétés, par exemple dans leur propre jardin ».
De même, l'avocat général rappelle à juste titre que « le fait que les agriculteurs soient cantonnés à des variétés admises réduit la diversité génétique dans les champs Européens ».
Il en conclut logiquement que « les inconvénients de l'interdiction de commercialiser des semences de variétés non admises l'emportent manifestement sur ses avantages. »
Nous sommes extrêmement satisfaits de ces conclusions et nous avons maintenant l'immense espoir que la Cour suive l'avis de son avocat général et vienne enfin mettre un terme au totalitarisme pluri-décennal de la législation sur le commerce des semences.
Pour plus d'information, voir sur le site de la Cour de Justice de l'Union Européenne les conclusions de l'avocat général.